mardi 28 janvier 2014

Le sanctuaire de Victoire Rasoamanarivo d’Andohalo : Un lieu saint, lieu de symboliques en cohabitation.

La présente contribution essaie de comprendre la gestion des symboliques autour d’un lieu saint et entité sacrée, institutionnalisés. Une institutionnalisation en cours en parfaite adéquation avec le culte des ancêtres, une adéquation tant décriée par le dogme chrétien. Cependant, c’est un symbolique qui en cache un autre. En effet, au fil du temps, le sanctuaire de Victoire Rasoamanarivo fait figure de lieu de pèlerinage et de recueillement : lieu de prestation rituelle individuelle et communautaire, légitimé ou autorisé selon les contextes et les territoires par les institutions catholiques au cœur de la capitale, épicentre et foyer du discours chrétien local. Le personnage de Victoire Rasoamanarivo, archétype autochtone du catholicisme, tourne au tour d’un triptyque conceptuel : médium, médiateur et divinité. Ainsi, la partie 1 traite le versant inconscient collectif de la notion de divinité proche de l’ancestralité. Et la partie 2 porte sur les manifestations des processus de sacralisation du site et du symbolique mis à disposition des pèlerins. Dans ce contexte, la notion de lieu saint et la notion de sacré, de sacralité et de sacralisation en cours dans un univers de symbolique au pluriel selon les pratiques religieuses, les récits de vie et les itinéraires des sujets en quête de réponse à leurs fardeaux existentiels sont devenues une matière à réflexion à renouveler et à redéfinir. Mots-clés : Symbolique – syncrétisme – ancestralité – lieu saint – institution religieuse

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