vendredi 25 novembre 2011

RATSIRAKA ET LES CADRES AREMA : Une loyauté exemplaire sur fond de conviction politique!

Retour de Ratsiraka : Une foule en liesse. Tous des partisants! J'en doute!

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Retour de Deba : Le fils de Pierre Be répond présent!

jeudi 24 novembre 2011

L'Amiral Ratsiraka de retour : Les Hery Velona RASALAMA d'antan dans un silence amnésique!

"Amnésique" et " sous le charme".


Avec un peu de recul. Que faut-il retenir de l'histoire et pratique du pouvoir dans le microcontexte malgache?

Je me souviens du film "Massacre du 10 août 1991" en vidéo amateur. Un hélicoptère survole les rizières. Une voix. Des ordres. Des tirs. Dans les rizières. Des hommes. De sang.

Je conçois la délicatesse de gérer de telle situation. Un palais présidentiel. Une zone rouge par définition. On lui a reproché de mégalomanie à l'époque lorsqu'il a décidé d'édifier le palais d'Iavoloha s'inspirant du bâtisse royal, œuvre de James CAMERON. J'ai compris le pourquoi de ses logiques de carnage ce dans les discours de simples gens : " aleoko izaho no mamo toa izay ny toaka no very" littéralement : " Je préférais me voir en état d'ébriété que constater le rhum arrosant le sol par un maladroit!"

Il se disait un visionnaire! peut-être quand on parcourt les pages de ses projets de sociétés : le fameux "boky mena : livre rouge des années socialistes", une pièce de musée dans ma petite bibliothèque familiale ou encore sa revanche électorale avec le souffle du nouvel espoir : "fanantenana vaovao sur fond de république humaniste écologique", il discourait sur la rareté de l'énergie " eau" dans les années à venir hélas dans les oubliettes ; il s'autoproclame en vrai bâtisseur : certainement affirmatif quand je pense aux fameux kiosques bleus - très populaires à l'époque mais combien infantilisant - communément dénommés : "Tsak'pop". D'ailleurs, un authentique et éternel adepte de "m'as-tu vu ?", son exhibitionnisme ne m'est étranger. Qui saurait le vénérer! Cause perdue d'avance. Les petits fils des membres "Serema " ou "Varema" ne l'ont pas connu.

Je reviens sur l'épisode de 10 août 1991. Mise à part le Professeur Zafy Albert dans sa démarche de réconciliation nationale, ses cadres d'antan - je fais référence ici aux Hery Velona Rasalama - HVR- presque tous aujourd'hui conseillers et garants moraux de l'actuelle Haute Autorité de la Transition. [ D. R., P. A., R. M. A., A. R., etc.] L'on s'étonne de leur silence face à l'éternel retour triomphal du retour de "Deba". (Jamais deux sans trois!) Vingt ans passés, ils étaient tous à Iavoloha en arborant le verset : "ento miakatra ity firenena ity". Ils ont subi les tirs. Ils ont pris le risque. Ils ont côtoyé la violente face de l'au-delà. Seulement, maintenant, ils sombrent de leur silence. Un silence que je qualifierais de complice. Je rappelle que des vies y ont été laissées. Des femmes. Des jeunes.

A moins que leurs soyeux fauteuils ont de tel pouvoir les réduisant dans ce mutisme. Un scandaleux devoir de réserve. Et pourtant, ils ont failli laisser leurs vies respectives. Et dire que c'était pour la bonne cause. La démocratie.

Si la troisième république a échoué ce n'est ni à cause de M. Zafy ni de M. Ratsiraka encore moins l'ancien PDG du Groupe Tiko, promu président en premier tour à coup de forcing juridique manœuvré par des lobby de circonstance envieux de fauteuils dans les hautes sphères des institutions républicaines ; un président dont les visions ne sont pas à remettre en cause sauf induit en erreur par beaucoup de ses conseillers et surtout de son pitoyable tempérament ne reculant devant rien.

La mise en place de la troisième République de 1991 était sincère et plus qu'une nécessité. Sauf ses initiateurs n'ont pas su défendre notre "Liberté", ceci au prix d'une "Alliance" (ndlr : AMOUR de circonstance de la PATRIE en vue du Développement personnel déguisé)

Maudit soit l'amnésie!

Retour au pays de l'ancien Président de la République Didier Ratsiraka : Une personnalité - un charisme sans égal.

Conférence des Evêques et politique : L'heure du discernement. Lucidité ou faux semblant!

mercredi 9 novembre 2011

La liberté n'est pas une rente mais une exigence.



Je me suis toujours posé la question : quelle est la raison du changement. Je ne manquais pas ici de dire que la liberté est une valeur fondamentale à l'humanité. Mais, tellement certains politiques ont vu que ce peuple a tant besoin d'amour et d'assistanat et donc j'essaie de relativiser ma posture. Je dois dire que je suis outré. Mais que puis-je faire? D'ailleurs je n'ai jamais côtoyé le militantisme politique sauf le jour où les occupants de la place du 13 mai décident de faire une grande marche pour le palais situé juste sur les hauteurs au sud du dit endroit.

Ce jour là, je me souviens, un leader politique s'est fait dépouillé un bijou. Etrangement, celui-ci a volontairement béni celui qui a volé. Ce que j'ai retenu de ce constat c'est que le leader ou encore l'accompagnateur du jeune leader dans cette aventure politique, a fait -comme nous tous je suppose- d'investissement et de taux de rentabilité. Qui aime bien châtie bien n'est-ce pas mon frère.


"Je t'aime et tais-toi!". Voilà donc la tension ambiante de ce nous vivions ici. Quand les étudiants de la fac des sciences réclament leurs arriérés de bourse, événement qui coïncide avec l'examen national d'agrégation de la faculté de médecine, tout ceci recommande tout un cirque de médiation car les acteurs partagent le même espace de vie. Et voilà, l'on voit des hommes en uniforme militaire voulant remettre un peu d'ordre dans cette université tananarivienne rongée par les multiples grèves sans parler des manœuvres d'amputation et/ou concession budgétaires

"Je t'aime et tais-toi!". Après deux années de changement de dirigeants, puisque j'ai le choix entre deux postures divergentes, la première c'est de dire avec beaucoup de détacher que tout va bien dans ma vie et que la politique ne me regarde pas et faire semblant de vivre dans la joie, une joie "intérieure" presque divine; soit de tomber dans l'autre versant des critiques négationnistes au risque de vivre la colère pour sublimer mon inaction. Que je suis lâche et lâcheur. L'on me dit souvent que parfois il faut faire des concessions. Dans ma tête, tout cela n'est qu'absurde.

Maman disait : "écoutes, prends soin de tes enfants ils ont besoin de leur père!"
Et puis un collègue en rajoute : " tu ne vas quand même pas jouer ta carrière pour un slam mon frère!"


"Je t'aime et tais-toi!"
Je me souviens quand j'étais en classe en 7ème, à la sortie de l'école des sœurs, je devais faire la queue dans mon quartier pour un demi litre d'huile. J'allais dire que tout çà c'est du passé alors que pas plus tard qu'hier je me suis baladé du coté du palais de la reine, et là j'ai vu mes "frères et sœurs" faire la queue pour la même démarche. Ils ont raison de se taire non! Déjà ils passent leur temps à attendre leur ratio respective en se racontant des médisances à l'endroit du mécène, bienfaiteur haut placé, dirigeant de circonstance. Quelle ingratitude.

"Je t'aime et tais-toi!"
Le premier ministre est nommé. Ainsi soit-il! Mais sa proposition venait de l'ancien président non moins chirurgien de carrière. Qui des semaines auparavant se disait être en possession de documents compromettant... Maintenant, puis qu'à mon avis il a changé d'identité en s'appropriant les prénoms tels Bien-aimé Bonaventure, ceci faisant allusion à son madaraid d'antan.

"Je t'aime et tais-toi!"
Mais quand on a reçu une gifle quand on a essayé de faire preuve de loyauté.
L'on devient indifférent.

Et mon frère... et notre liberté alors...
"je t'aime et tais-toi!"

vendredi 4 novembre 2011

L'EAU : De village en ville : Une ressource de plus en plus rare.

Je me souviens du fameux projet politique combien d'anticipation. Une république écologiste et humaniste.

Peace and JAH.

Peace and Jah

Tontolo lavitra fakampanahy
Voahary, voatahy
Lafatra, tretrika
Manovo hasina
Fa singan-Janahary
Voatsodrano,
Madio
Anaty
Sady vohodidina harem-panahy
Madio saina
Madio fitia
Manazava tontolo
ny anjara fanahy izay haborany.

Tontolo salanitra
Hivelaran'ny samy manitra
Tsy misy midongy
Tsy misy tia kely
Tsy voafaritra
Tsy mivonona hamaritra
fa ny fony mitempo
Dia vonona hizara

Zara fanahy
lavitry ny fanahiana
Zara fanahy
Zara vina
Zara aina
Velon'aina.
Miray petsapetsa
samy ravo, samy kotsa
ifamalian'ny tsimandrimandry

Mafana fijery
mifamatotra anaty
dia mifanotrona
sy mifanasina
tonga ny masina.

Tiana sy maharavo
Ny manorina tontolo vita rary
Mandala loatra
ny hitsiny
Mandravona ny rariny.
Tsy misy ankiafinafina.
Tontolo tsy refy
Tontolo sy fitia.
Tontolo
Vanona
Mampisy (peace)faka
Ny Fanahy.

Lazawell andriamiariseta - Moufia 974 - 14 h 00