mercredi 9 novembre 2011

La liberté n'est pas une rente mais une exigence.



Je me suis toujours posé la question : quelle est la raison du changement. Je ne manquais pas ici de dire que la liberté est une valeur fondamentale à l'humanité. Mais, tellement certains politiques ont vu que ce peuple a tant besoin d'amour et d'assistanat et donc j'essaie de relativiser ma posture. Je dois dire que je suis outré. Mais que puis-je faire? D'ailleurs je n'ai jamais côtoyé le militantisme politique sauf le jour où les occupants de la place du 13 mai décident de faire une grande marche pour le palais situé juste sur les hauteurs au sud du dit endroit.

Ce jour là, je me souviens, un leader politique s'est fait dépouillé un bijou. Etrangement, celui-ci a volontairement béni celui qui a volé. Ce que j'ai retenu de ce constat c'est que le leader ou encore l'accompagnateur du jeune leader dans cette aventure politique, a fait -comme nous tous je suppose- d'investissement et de taux de rentabilité. Qui aime bien châtie bien n'est-ce pas mon frère.


"Je t'aime et tais-toi!". Voilà donc la tension ambiante de ce nous vivions ici. Quand les étudiants de la fac des sciences réclament leurs arriérés de bourse, événement qui coïncide avec l'examen national d'agrégation de la faculté de médecine, tout ceci recommande tout un cirque de médiation car les acteurs partagent le même espace de vie. Et voilà, l'on voit des hommes en uniforme militaire voulant remettre un peu d'ordre dans cette université tananarivienne rongée par les multiples grèves sans parler des manœuvres d'amputation et/ou concession budgétaires

"Je t'aime et tais-toi!". Après deux années de changement de dirigeants, puisque j'ai le choix entre deux postures divergentes, la première c'est de dire avec beaucoup de détacher que tout va bien dans ma vie et que la politique ne me regarde pas et faire semblant de vivre dans la joie, une joie "intérieure" presque divine; soit de tomber dans l'autre versant des critiques négationnistes au risque de vivre la colère pour sublimer mon inaction. Que je suis lâche et lâcheur. L'on me dit souvent que parfois il faut faire des concessions. Dans ma tête, tout cela n'est qu'absurde.

Maman disait : "écoutes, prends soin de tes enfants ils ont besoin de leur père!"
Et puis un collègue en rajoute : " tu ne vas quand même pas jouer ta carrière pour un slam mon frère!"


"Je t'aime et tais-toi!"
Je me souviens quand j'étais en classe en 7ème, à la sortie de l'école des sœurs, je devais faire la queue dans mon quartier pour un demi litre d'huile. J'allais dire que tout çà c'est du passé alors que pas plus tard qu'hier je me suis baladé du coté du palais de la reine, et là j'ai vu mes "frères et sœurs" faire la queue pour la même démarche. Ils ont raison de se taire non! Déjà ils passent leur temps à attendre leur ratio respective en se racontant des médisances à l'endroit du mécène, bienfaiteur haut placé, dirigeant de circonstance. Quelle ingratitude.

"Je t'aime et tais-toi!"
Le premier ministre est nommé. Ainsi soit-il! Mais sa proposition venait de l'ancien président non moins chirurgien de carrière. Qui des semaines auparavant se disait être en possession de documents compromettant... Maintenant, puis qu'à mon avis il a changé d'identité en s'appropriant les prénoms tels Bien-aimé Bonaventure, ceci faisant allusion à son madaraid d'antan.

"Je t'aime et tais-toi!"
Mais quand on a reçu une gifle quand on a essayé de faire preuve de loyauté.
L'on devient indifférent.

Et mon frère... et notre liberté alors...
"je t'aime et tais-toi!"

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