Démocraties providentielles, impossible laïcité,messianisme politique.
Tels sont aujourd'hui les trois axes de réflexion à mener avant d'aboutir à une analyse théorique des "pratiques et cultures politiques de Madagascar postcolonial". Forcer est de constater que les dirigeants de tous les régimes et de tous les niveaux ont tout fait pour que les intellectuels soit en marge des vrais débats sur la société malgache contemporaine, soit ils sont commis au service d'une idéologie, d'un régime ou encore par souci d'élaborer une gestion de carrière ou tout simplement ils se font discrets volontairement. Une rupture épistémologique.
L'on ne s'étonne guère de voir tout processus de rationalisation de la vie publique et politique malgaches mis en œuvre s'avère infaisable à long terme. Car le malgache contemporain est spontané. En effet, la politique se définit comme un pouvoir de l'éphémère, un pouvoir dont la communication politique se résume en une action-tape- à-l'œil... Actuellement, Madagascar se trouve le sujet de convoitise aux enjeux géostratégiques entre les grandes puissances du nord. Quelles leçons de démocratie pourraient-on appliquer à cette jeune nation qui se laisse naïvement bernée par les discours en quête de sympathie ou de suffrage électoral.
Le malgache, comme à son habitude, il écoute. Puis, il compte bien consulter celui qui savait mieux. Jour après jour, il revient et va discuter sans doute ce qu'il va en gagner. La démarche pour un réel "TENIERANA" demande patience.
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